Can. 1984. Drame de moeurs de Denys Arcand avec Gabriel Arcand, Jean Carmet, Anne Létourneau. En 1950, le propriétaire d'une bijouterie à Québec est accusé à tort du meurtre de sa femme. Transposition d'un fait divers de la fin des années 1940. Réalisation précise. Évocation d'époque réussie. Jeu convaincu des comédiens.
En 1950, le propriétaire d'une bijouterie à Québec est accusé à tort du meurtre de sa femme. Transposition d'un fait divers de la fin des années 1940. Réalisation précise. Évocation d'époque réussie. Jeu convaincu des comédiens.
Pour donner une suite à l'histoire de la famille Plouffe après le succès du film de Gilles Carle, le romancier Roger Lemelin a eu l'idée d'impliquer ses personnages dans une affaire criminelle directement inspirée d'un fait divers de la fin des années 1940. La transplantation apparaît assez artificielle, mais la réalisation, précise bien qu'impersonnelle, de Denys Arcand et le jeu convaincu des comédiens aident à faire passer le sujet. L'évocation d'époque est réussie et une certaine saveur ironique se fait sentir dans diverses scènes.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Pascal Mathieu - V.S.D.
Une réalisation soignée et une interprétation brillante. Beaucoup de charme, un brin de dépaysement avec les superbes vues du Québec et cet accent typique dans les dialogues font du film de Denys Arcand un excellent spectacle.
Pierre d'André - ROC
Mais le film comporte certaines maladresses et une direction d'acteurs parfois insuffisante, malgré la remarquable composition de Carmet et les "bonnes prestations" de Gabriel Arcand, Anne Létourneau et Véronique Jeannot.
Anne De Gaspéri - Le Quotidien de Paris
L'atmosphère moins riche et moins rieuse reste chaleureusement accrochée aux divers malheurs d'Ovide, toujours remarquablement interprété par Gabriel Arcand.
Robert Chazal - France-Soir
Mais si Denys Arcand a été maladroit dans certaines scènes, notamment un pique-nique érotique quelque peu ridicule et une tentative de viol par l'infirme(!), l'ensemble n'est pas désagréable. Et tout laisse penser que, dans l'avenir, les Plouffe auront d'autres aventures.