Xaver Schwarzenberger s'est fait connaître et apprécier comme chef-opérateur de plusieurs des derniers films de Werner Rainer Fassbinder. Il n'est pas étonnant qu'il ait su conférer à ce film, son deuxième en tant que réalisateur, une beauté plastique peu commune. L'histoire qu'il raconte est cependant un peu compliquée avec des éléments d'amour, de politique, de rivalité et de trahison. Cela se poursuit sur un rythme plutôt lent comme une envoûtante valse triste. L'interprétation est grave et contenue.
Texte : Robert-Claude Bérubé