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La Nuit porte jarretelles

Fr. 1984. Comédie dramatique de Virginie Thévenet avec Jezabel Carpi, Ariel Genet, Arielle Dombasle. Déçue par l'inexpérience de son compagnon d'un soir, un adolescent timide, une jeune fille délurée entraîne celui-ci dans une tournée du Paris nocturne. Portrait critique d'une certaine jeunesse moderne émancipée. Récit s'effilochant en cours de route. Ton de spontanéité et d'improvisation. Réalisation à l'économie. Interprétation dans la note.

18 ans +
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La Nuit porte jarretelles (La Nuit porte jarretelles)

18 ans + 18 ans +

Fr. 1984. Comédie dramatique de Virginie Thévenet avec Jezabel Carpi, Ariel Genet, Arielle Dombasle.

Déçue par l'inexpérience de son compagnon d'un soir, un adolescent timide, une jeune fille délurée entraîne celui-ci dans une tournée du Paris nocturne. Portrait critique d'une certaine jeunesse moderne émancipée. Récit s'effilochant en cours de route. Ton de spontanéité et d'improvisation. Réalisation à l'économie. Interprétation dans la note.

Jezabel est une fille délurée qui enfile sans remords les aventures amoureuses. Au cours d'un souper avec des amis, elle jette son dévolu sur Ariel, un adolescent timide qu'elle emmène chez elle. Déçue par l'inexpérience de son compagnon d'un soir, elle l'entraîne dans une tournée du Paris nocturne. Jezabel et Ariel visitent donc une boîte à strip-tease, s'attardent dans les sex-shops et se rendent au Bois de Boulogne observer le manège des vendeurs et vendeuses d'amour. Mais cette frénésie de vivre semble masquer chez la jeune femme une certaine blessure du coeur.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Jeune comédienne que l'on a vue dans des films de François Truffaut (L'ARGENT DE POCHE) ou d'Éric Rohmer (LES NUITS DE LA PLEINE LUNE), Virginie Thévenet entreprend une carrière de réalisatrice avec un film tourné à l'économie grâce à la collaboration de divers amis ou collègues. Mené sur un ton de spontanéité et d'improvisation, le récit s'effiloche quelque peu en cours de route et certains passages apparaissent plus comme des digressions faciles que comme des observations éclairantes. On peut discerner là un portrait critique d'une certaine jeunesse moderne émancipée où les filles deviennent plus audacieuses que les garçons. L'interprétation est en accord avec le traitement.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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