La Maison et le monde (Ghare-Baire)

Name: Maison et le monde, La
Director: Satyajit Ray
Genre: Drame psychologique
Duration: 130 min.

Ind. 1984. Drame psychologique de Satyajit Ray avec Soumitra Chatterjee, Victor Banerjee, Swatilekha Chatterjee. La jeune femme d'un seigneur aux idées progressistes est attirée par un politicien nationaliste, ami de son mari. Adaptation d'un roman de Rabindranath Tagore. Traitement subtil et délicat. Place importante donnée aux dialogues. Contexte bien évoqué. Interprétation de qualité.

La Maison et le monde (Ghare-Baire)

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Ind. 1984. Drame psychologique de Satyajit Ray avec Soumitra Chatterjee, Victor Banerjee, Swatilekha Chatterjee.

La jeune femme d'un seigneur aux idées progressistes est attirée par un politicien nationaliste, ami de son mari. Adaptation d'un roman de Rabindranath Tagore. Traitement subtil et délicat. Place importante donnée aux dialogues. Contexte bien évoqué. Interprétation de qualité.

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Genre :

Drame psychologique

Année :

1984

Durée :

130 min.

Réalisation :

Satyajit Ray

Scénario :

Satyajit Ray
D'après le roman de Rabindranath Tagore

Photographie :

Soumendu Roy

Musique :

Satyajit Ray

Montage :

Dulal Dutta

Pays :

Inde

Distributeur :

Cineplex-Odeon

Interprètes :

Soumitra Chatterjee
Victor Banerjee
Swatilekha Chatterjee
Gopa Aich

Au début du siècle, Bimala, jeune fille attachée aux idées traditionalistes, devient l'épouse de Nikhil, riche seigneur aux vues progressistes. Nikhil pousse son épouse à sortir du gynécée et l'engage à accepter une préceptrice anglaise. Il présente un jour à Bimala un vieil ami, Sandip, politicien nationaliste engagé dans la lutte contre l'occupant anglais. Sandip se gagne la sympathie de Bimala qui va jusqu'à dérober de l'argent à son mari pour lui venir en aide dans ses lutes. Mais Sandip s'avère un opportuniste. Désillusionnée, Bimala se rapproche de Nikhil.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Par respect sans doute pour l'oeuvre de Rabindranath Tagore, Satyajit Ray a conservé de longs dialogues contenus dans l'original, ce qui rend son film quelque peu statique par moments. Cela n'infirme pas pourtant ses qualités habituelles de subtilité et de délicatesse dans le développement des thèmes. Le film se passe presque en entier dans un superbe palais à l'ancienne et de rares images transitoires évoquent les problèmes du monde extérieur. Il y a là une observation fort valable de moeurs en évolution. L'interprétation est de qualité comme le reste.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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