Nommé préfet de Palerme pour mater la mafia, le général Dalla Chiesa finit assassiné. Évocation de faits réels. Narration sèche et saccadée. Réalisation superficielle. Jeu solide de L. Ventura.
Il y avait plusieurs manières de traiter du destin dramatique et authentique du général Dalla Chiesa et il n'est pas sûr que Ferrara ait choisi la bonne en adoptant la narration sèche et saccadée d'un rapport de police. On reste continuellement à la surface des êtres et des événements et l'on ne parvient même pas à pénétrer la mentalité non plus que la stratégie du héros. Les informations sont insuffisamment ordonnées et les insinuations sur certaines influences occultes ne s'appuient guère sur des éléments probants. L'ensemble n'est pas sans intérêt pourtant et Ventura y fait une solide composition.
Texte : Robert-Claude Bérubé