Une liaison s'engage entre un peintre daltonien et une animatrice à la radio. Début inventif. Suite forcée. Ton désinvolte. Rythme assez soutenu. Interprétation inégale.
Malgré le titre (le film est aussi connu sous le titre de ET LA TENDRESSE?... BORDEL! No 2), il ne s'agit pas là d'une suite apportée par Patrick Schulmann à son premier film, mais tout simplement d'une autre comédie sentimentale sur des thèmes semblables. Cela commence par des gags en chaîne adroitement imaginés, puis le récit proprement dît commence pour se continuer en lignes brisées sur un ton d'impertinence égrillarde et de désinvolture. Si tout n'est pas de valeur égale dans l'entrelacement d'incidents qui en constitue la trame, le rythme est tout de même assez soutenu. Christian François a un jeu décontracté et sympathique alors que Diane Bellego est plutôt artificielle.
Texte : Robert-Claude Bérubé