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Y a-t-il un pirate sur l'antenne?

Fr. 1983. Comédie de Jean-Claude Roy avec Joël Prévost, Paul Préboist, Caroline Berg. Après avoir tenté vainement de faire accepter leurs idées ou leur talent à la télévision, trois jeunes gens décident de fonder leur propre chaîne clandestine. Satire laborieuse de la télévision remplie d'inepties. Gags d'une lourdeur pachydermique. Personnages officiels réduits à l'état de pantins grotesques. Jeu énergique mais peu efficace des comédiens.

Général
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Y a-t-il un pirate sur l'antenne? (Y a-t-il un pirate sur l'antenne?)

Général Général

Fr. 1983. Comédie de Jean-Claude Roy avec Joël Prévost, Paul Préboist, Caroline Berg.

Après avoir tenté vainement de faire accepter leurs idées ou leur talent à la télévision, trois jeunes gens décident de fonder leur propre chaîne clandestine. Satire laborieuse de la télévision remplie d'inepties. Gags d'une lourdeur pachydermique. Personnages officiels réduits à l'état de pantins grotesques. Jeu énergique mais peu efficace des comédiens.

Après avoir tenté inutilement de faire accepter leurs idées ou leur talent à la télévision, trois jeunes gens décident de fonder leur propre chaîne clandestine. Ils montent un studio dans un autocar, avec du matériel "emprunté" au réseau local, et recrutent trois jolies filles pour présenter les émissions qu'ils lancent en intervenant sur les ondes publiques. Le ministre des communications met à leurs trousses un inspecteur chargé de les neutraliser. Il s'agit cependant d'un maladroit qui multiplie les gaffes au long de ses recherches. Pendant ce temps, la popularité de la télévision pirate monte en flèche, si bien qu'après les avoir dépistés, on se voit forcé de leur accorder un statut légal.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Que la télévision en général et le système français en particulier méritent d'être l'objet de satires mordantes, nul ne le conteste. Mais on est loin du compte avec les inepties que charrie cette comédie laborieuse d'un tâcheron qui ne sait pas faire la distinction entre l'humour et l'agitation. Les gags sont d'une lourdeur pachydermique et les personnages officiels sont réduits à l'état de pantins grotesques qu'il est vraiment trop facile de brocarder. Les comédiens se dépensent avec plus d'énergie que d'efficacité.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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