Can. 1984. Drame psychologique de Micheline Lanctôt avec Pascale Bussières, Marcia Pilote, Pierre Fauteux. Les problèmes de deux adolescentes qui souffrent de l'indifférence du monde qui les entoure. Intrigue divisée en trois mouvements, comme une composition musicale. Première partie joliment réussie. Conclusion douce-amère. Jeunes interprètes bien dirigées. (sortie en salle: 24 février 1984)
Les problèmes de deux adolescentes qui souffrent de l'indifférence du monde qui les entoure. Intrigue divisée en trois mouvements, comme une composition musicale. Première partie joliment réussie. Conclusion douce-amère. Jeunes interprètes bien dirigées. (sortie en salle: 24 février 1984)
Pour sa deuxième expérience comme réalisatrice, Micheline Lanctôt a choisi d'explorer le monde des adolescentes dont elle signale à la fois l'intransigeance et le besoin de tendresse. L'intrigue se divise en trois mouvements comme une composition musicale, ce qui donne à l'ensemble l'allure d'un film à sketches. La première partie, toute en touches discrètes, en allusions voilées, est la mieux réussie. La deuxième est un peu plus lourde, mais on se reprend à la troisième où une ironie bienveillante donne un ton particulier à un épisode où la gaieté apparente masque une tenace mélancolie. Les moyens de transport tiennent une place importante dans la composition visuelle. Les jeunes interprètes sont fort bien dirigées.
Texte : Robert-Claude Bérubé
- Le Devoir
SONATINE (...), est émotivement calme, extrêmement stylisé et envoûtant visuellement.
Richard Gay - Le Devoir
Mais malgré ces qualités indéniables, SONATINE ne réussit pas à provoquer l'adhésion complète du spectateur. Et si la réussite n'est pas totale, un premier visionnement de ce long métrage m'amène à penser que la difficulté se situe au niveau du scénario et de la construction du récit.
Nathalie Petrowski - Le Devoir
SONATINE m'apparaît comme un miracle. Le miracle de la création qui réussit encore à s'exprimer malgré le mépris, les obstacles et le manque de foi. Le miracle de la continuité qui confirme que le cinéma n'est pas "né dans un film d'accouchement de l'ONF" et mort quelques années plus tard dans un four artisanal.