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Rue Barbare

Fr. 1983. Drame de moeurs de Gilles Béhat avec Bernard Giraudeau, Bernard-Pierre Donnadieu, Jean-Pierre Sentier. Un ouvrier paisible s'attire des ennuis lorsqu'il vient en aide à une jeune femme victime de viol et d'enlèvement. Univers sordide décrit de façon stylisée. Réalisation plus appliquée qu'efficace. Interprétation réussie.

18 ans +
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Rue Barbare (Rue Barbare)

18 ans + 18 ans +

Fr. 1983. Drame de moeurs de Gilles Béhat avec Bernard Giraudeau, Bernard-Pierre Donnadieu, Jean-Pierre Sentier.

Un ouvrier paisible s'attire des ennuis lorsqu'il vient en aide à une jeune femme victime de viol et d'enlèvement. Univers sordide décrit de façon stylisée. Réalisation plus appliquée qu'efficace. Interprétation réussie.

Jadis membre d'une bande de voyous, Chet est maintenant un ouvrier paisible et cherche à sauvegarder sa tranquillité en ignorant les trafics qui ont cours dans son quartier. Il sort pourtant de son indifférence pour venir en aide à une jeune Chinoise violée et enlevée, sachant bien que cela peut lui attirer des ennuis. De fait son ancien ami Hagen, maintenant leader des malfrats du coin, le convoque et le fait battre par ses sbires. Chet n'en continue pas moins à se mêler de l'affaire et en vient à affronter Hagen en un règlement de comptes violent.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le réalisateur Gilles Béhat a visiblement voulu faire oeuvre originale avec ce film tiré d'un livre américain. Il a cherché à traiter dans une sorte de poésie noire un univers sordide de violence et de dégradation. Son travail apparaît cependant plus appliqué qu'efficace et le résultat se révèle plutôt artificiel. Une stylisation recherchée confère aux situations et aux personnages une curieuse patine irréelle. Bernard Giraudeau ne manque pas de présence, mais il se fait presque voler la vedette par Bernard-Pierre Donnadieu et Jean-Pierre Sentier qui composent des "méchants" redoutables.

Texte : Robert-Claude Bérubé

Revue de presse

Parabole sur la violence des villes

Le style nerveux et elliptique de Béhat est assez efficace, mais l'excès de stylisation de la violence et de son décor crée une distanciation suffisante pour que le spectateur reste malgré tout extérieur au jeu. C'est un peu dommage, car le suspense en souffre.

(Texte paru en 1984)

Rue Barbare Gilles Béhat

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