L’AVIS DE MEDIAFILM

Le premier STING était une réussite de rythme et de charme dans l'exposé de manoeuvres scélérates. Cette suite qu'on lui propose n'apparaît guère que comme une laborieuse imitation encombrée de complications futiles. En confiant les principaux rôles à d'autres acteurs, on a perdu le climat de complicité amicale établi entre les protagonistes. L'effort consacré à la reconstitution d'époque est assez sensible et la drôlerie de certains développements relance par moments l'intérêt. La mise au point des rouages de l'intrigue apparaît cependant un peutrop mécanique. Jackie Gleason tire la couverture à lui dans sa composition assez savoureuse d'un escroc de haut vol.

Texte : Robert-Claude Bérubé