Un bandit américain, blessé lors d'un hold-up, se réfugie dans une ferme habitée par une étrange famille. Sujet des plus violents. Traitement outrancier. Réalisation de métier. Interprétation peu convaincante.
Tournant dans un magnifique décor campagnard, Yves Boisset y a situé un sujet des plus violents. Dès le départ, le récit s'installe résolument dans le sordide sous prétexte de truculence et s'y maintient jusqu'à la fin. Les personnages composent une galerie de monstres dont les réactions défient continuellement la raison. En dépit d'une certaine habileté technique, cette outrance délibérée dans la description épuise vite l'intérêt qu'on pourrait porter au suspense. Les interprètes ont bien du mal à faire vivre de façon convaincante de tels énergumènes.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Pierre Tamine - Grand Angle
CANICULE est la confirmation du déclin de l'étoile Boisset. (...) Le présent film, farce noyée de vulgarité gratuite et bourrée de références inutiles, est prétexte à de gratinés "numéros" d'acteurs qui laissent le pauvre Lee Marvin sans voix et le spectateur pantois.
(Texte paru en 1984)