É.-U. 1983. Drame d'horreur de Richard Fleischer avec Tony Roberts, Tess Harper, Candy Clark. Refusant de croire à l'intervention de forces du mal, un journaliste s'obstine à vivre dans une demeure hantée. Histoire abracadabrante ponctuée d'effets faciles. Mise en scène sans conviction. Interprétation superficielle.
Refusant de croire à l'intervention de forces du mal, un journaliste s'obstine à vivre dans une demeure hantée. Histoire abracadabrante ponctuée d'effets faciles. Mise en scène sans conviction. Interprétation superficielle.
Si les deux premiers épisodes de la série AMITYVILLE prétendaient puiser dans des incidents réels la source de leur inspiration fantastique, le troisième bascule dans la fiction pure en cherchant à renchérir sur ses prédécesseurs dans l'illustration de phénomènes horrifiques. Il en résulte une histoire abracadabrante entrelardée d'effets faciles, sans justification valable sur le plan de la logique narrative. On s'étonne qu'un cinéaste comme Richard Fleischer se soit laissé entraîner dans de telles fariboles; sa mise en scène manque d'ailleurs de conviction et l'interprétation est artificielle comme le reste. Le procédé 3-D n'est utilisé à plein que dans les dernières scènes.
Texte : Robert-Claude Bérubé