É.-U. 1982. Drame de moeurs de Dan Wolman avec Katya Berger, Jean-Pierre Aumont, Yehuda Efroni. À Paris, au XIXe siècle, une jeune femme, vedette de cabaret, s'amuse à aguicher plusieurs aristocrates. Adaptation insignifiante du roman d'Émile Zola. Production bassement commerciale prétexte à scènes érotiques. Mise en scène d'une grande platitude. Interprétation oscillant entre le cabotinage et le manque d'expression.
À Paris, au XIXe siècle, une jeune femme, vedette de cabaret, s'amuse à aguicher plusieurs aristocrates. Adaptation insignifiante du roman d'Émile Zola. Production bassement commerciale prétexte à scènes érotiques. Mise en scène d'une grande platitude. Interprétation oscillant entre le cabotinage et le manque d'expression.
C'est certes là l'une des adaptations les plus insignifiantes qu'ait jamais subie un roman d'Émile Zola. La cruelle peinture de moeurs de l'écrivain n'est guère ici qu'un prétexte à fariboles érotiques. Le réalisateur, qui est l'auteur d'oeuvres plus sérieuses, s'est vraisemblablement laissé embarquer dans cette galère commerciale afin de poursuivre ensuite des entreprises personnelles, ce qui ne l'excuse guère. Sa mise en scène est d'une platitude insigne, échouant même à évoquer de façon valable le milieu fin de siècle. La conclusion, inventée de toute pièce, apparaît particulièrement idiote. L'interprétation oscille entre le cabotinage et le manque d'expression.
Texte : Robert-Claude Bérubé
André Leroux - Grand Angle
Un bien piètre comte en vérité, naïf et crédule, (...) que campe Jean-Pierre Aumont aux côtés d'une Nana lesbienne (!), femme banale aux traits grossiers, loin, très loin de la blonde et romanesque héroïne d'Émile Zola. Ah! comme une adaptation cinématographique peut être parfois décevante!