En 1942, Sophie Scholl s'inscrit à l'Université de Munich pour des cours de philosophie. Elle s'installe dans l'appartement de son frère Hans, étudiant en médecine. Sophie découvre vite que Hans fait partie d'un groupe clandestin qui rédige, imprime et distribue des tracts contre le nazisme. La jeune fille obtient de participer à ces activités de résistance. En février 1943, Sophie et Hans sont surpris alors qu'ils placent des feuillets à l'université, ce qui entraîne l'arrestation du groupe et la condamnation à mort de ses membres.
L’AVIS DE MEDIAFILM
Cette oeuvre intéressante est un heureux complément au film de Percy Adlon, LES CINQ DERNIERS JOURS, centré sur l'emprisonnement de Sophie Scholl, héroïne peu connue de la résistance allemande au régime hitlérien. Les deux films ont d'ailleurs été réalisés la même année et le rôle de Sophie a été confié chaque fois à la même jeune actrice qui s'en acquitte d'ailleurs admirablement. On trouve ici une documentation fort valable sur les activités contestataires de jeunes catholiques bavarois dans un contexte éminemment dangereux. Les circonstances sont minutieusement rapportées et le milieu comme l'époque font l'objet d'un travail de reconstitution particulièrement réussi. Il s'agit là d'un aspect peu exploré de cette période néfaste de l'histoire allemande, qui méritait d'être mis à jour. Malgré quelques éléments de confusion, le traitement est sobre, honnête et respectable.
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