É.-U. 1982. Drame de moeurs de Barry Levinson avec Steve Guttenberg, Mickey Rourke, Daniel Stern. À la fin des années 1950, cinq copains en mal de vieillir se retrouvent dans un petit restaurant. Peinture ironique. Traitement juste. Réalisation mi-comique, mi-nostalgique. Personnages plausibles campés solidement. (sortie en salle: 15 mai 1982)
À la fin des années 1950, cinq copains en mal de vieillir se retrouvent dans un petit restaurant. Peinture ironique. Traitement juste. Réalisation mi-comique, mi-nostalgique. Personnages plausibles campés solidement. (sortie en salle: 15 mai 1982)
On pense irrésistiblement aux VITELLONI de Federico Fellini devant cette peinture ironique d'un groupe de jeunes en mal de vieillir. Il semble pourtant que l'auteur ait surtout développé ses propres souvenirs de jeunesse. Le traitement sonne juste et trahit sans doute un mal universel de la jeunesse. À travers des anecdotes variées, le scénario fait vivre des personnages plausibles, bien campés par des acteurs peu connus. Même si certains traits apparaissent relever de la caricature, ils sont bien en situation et contribuent à un climat d'ensemble où la drôlerie involontaire le dispute à la mélancolie.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Nicole Cornuz-Langlois - Le Matin de Paris
La côte Ouest des États-Unis avait son AMERICAN GRAFFITI (...) pour illustrer sa jeunesse des années 50, la côte Est a (...) DINER. (...) Même thème du passage difficile mais excitant de l'adolescence à la vie d'adulte, même musique rock, (...) mais un ton plus comique dans un contexte plus austère.
Claude Baignères - Le Figaro
Cela pourrait s'appeler (...) LA DERNIÈRE BOUM si on est pessimiste. Mais c'est (...) drôle et bien observé, parce que les cinq personnages, (...) unis par leurs souvenirs communs, (...) ont des caractères, des comportements, des actions différentes face aux problèmes qu'ils affrontent d'un même coeur.
Janet Maslin - The New York Times
Mr. Guttenberg and Mr. Stern have had previous film experience, but neither has had as good a role before. Mr. Bacon (...) makes Fenwick a memorable mixture of rakishness and desperation. Mr. Rourke, who was outstanding (...) in BODY HEAT, has a much bigger role here and plays it superbly.
Barry Levinson - Le Figaro
"Je voulais raconter une histoire que je connaissais bien, celle de mon adolescence à Baltimore. À l'époque les rapports entre hommes et femmes étaient moins évolués. On sortait en bandes de garçons. Nous nous amusions comme des fous, vivant de l'air du temps."
Louella Interim - Libération
DINER est filmé en (...) plans serrés, avec un oeil qui s'attache avant tout aux personnages. (...) La reconstitution par les décors et les costumes est sans erreurs comme sans ostentation, mais le charme du film me paraît surtout tenir à un dialogue extrêmement vif et brillant, et à un script (...) inventif.
Archer Winsten - New York Post
It's funny, raucously disgusting, and maybe a little pathetic too. After all, these are their lives, not very inspiring ones, and yet not so bad either. (...) This picture is a 10-strike in its class, and mighty damn funny, and true too.
Richard Gay - Le Devoir
Une des belles qualités de la réalisation de Barry Levinson, c'est la fluidité du récit, plus particulièrement celle de la caméra et du montage, qui nous fait passer d'une situation et d'un personnage à l'autre. Et chacun des personnages s'impose avec son caractère et sa personnalité propres.
Claude Klotz - VSD
C'est très drôle et très désespéré, on pense aux VITELLONI plus qu'à AMERICAN GRAFFITI et bizarrement, par la magie de l'image, on aimerait avoir vécu dans ces rues mornes. (...) Il faut voir sans faute DINER, quatre-vingt dix minutes de tendresse et d'humour taillées dans la pellicule.