Des kidnappeurs détiennent des otages dans une maison où un serpent venimeux rôde en liberté. Thriller mené avec sûreté. Mise en scène valable. Utilisation ingénieuse du serpent. Interprétation honorable.
Devant l'accumulation des éléments de suspense qui occupe la première demi-heure, on redoute la surcharge, mais tout finit par s'intégrer habilement dans un "thriller" mené avec sûreté. Sans être versé en herpétologie, on peut apprécier la présence photogénique du serpent face à des "méchants" patentés comme Klaus Kinski et Oliver Reed. Certains trucs techniques accentuent le rôle de cet ophidien à la virulence sélective. La réalisation d'ensemble apparaît valable et l'interprétation est plus qu'honorable pour le genre.
Texte : Robert-Claude Bérubé