Revenu au pays, un prisonnier de guerre traité en héros connaît divers ennuis. Approche ironique du sujet. Mise en scène inégale. Ensemble artificiel. Bonne composition de R. Pryor.
Le film commence sur un ton d'ironie acide alors que des situations pénibles sont traitées par le biais de la drôlerie. Le comédien noir Richard Pryor fait d'ailleurs merveille dans l'exercice de frustration comique qui lui est ainsi demandé. Après s'être attaché à un certain réalisme dans l'exposé des problèmes, le film bascule pourtant en finale dans une fantaisie compensatoire. La construction en souffre, le rythme subit de durs contrecoups et l'ensemble en prend un air fatal d'artificialité.
Texte : Robert-Claude Bérubé