Borowczyk n'a guère retenu du célèbre roman de Stevenson qu'un prétexte à des exercices stylistiques dans l'érotisme horrifique ou l'horreur érotique si l'on préfère. Réduit à un état embryonnaire, le récit apparaît décousu, confus et ennuyeux. Le réalisateur continue à marquer son goût pour les vieux meubles, les décors dépouillés et les audaces dans la description des impulsions sexuelles. Les interprètes ont en commun un air décontenancé et une allure somnambulique.
Texte : Robert-Claude Bérubé