Les difficultés du gérant de deux jeunes lutteuses professionnelles. Ton de fantaisie accrocheuse. Une certaine énergie dans la mise en scène. Nombreuses invraisemblances. Interprétation artificielle.
Cela pourrait s'appeler "les Rockettes" tellement le scénario a des points de ressemblance avec celui d'un film populaire récent sur la boxe. Le vétéran Robert Aldrich n'a visiblement pas cherché de midi à quatorze heures pour illustrer cela et a préféré une fantaisie accrocheuse au réalisme habituel de ses films. Il y a une certaine énergie vitale dans la mise en scène mais les invraisemblances abondent, notamment dans la séquence finale. Peter Falk met une certaine ironie dans sa caractérisation.
Texte : Robert-Claude Bérubé