Un homme se lance aux trousses des ravisseurs de son épouse, deux crapules qui dirigent un réseau de traite de blanches. Scénario limité aux clichés du genre. Réalisation simpliste. Interprétation primaire.
L'acteur américain Tony Anthony s'est fait connaître au début des années 1970 par quelques westerns spaghetti dont il était à la fois la vedette et le producteur. BLINDMAN fut son plus grand succès populaire dans le genre. Il tente un retour avec cette production qui veut profiter d'une nouvelle vogue du procédé 3-D (trois dimensions). Le scénario se contente d'enfiler sans vergogne divers clichés alors que l'accent est mis sur les scènes à faire pour donner au spectateur l'illusion d'être mêlé à l'action. Tout cela apparaît fort simpliste dans la conception comme dans l'exécution. L'interprétation est à l'avenant.
Texte : Robert-Claude Bérubé