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A Question of Silence (De stilte rond Christine M.)

P.-B. 1981. Drame judiciaire de Marleen Gorris avec Cox Habbema, Nelly Frijda, Henriette Tol. Une psychiatre interroge trois femmes accusées de complicité de meurtre, mais qui ne se connaissaient pas avant le crime. Pamphlet féministe. Sujet intelligemment traité. Construction complexe. Personnages masculins caricaturés. Bonnes comédiennes.

En attente de classement
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A Question of Silence (De stilte rond Christine M.)

En attente de classement En attente de classement

P.-B. 1981. Drame judiciaire de Marleen Gorris avec Cox Habbema, Nelly Frijda, Henriette Tol.

Une psychiatre interroge trois femmes accusées de complicité de meurtre, mais qui ne se connaissaient pas avant le crime. Pamphlet féministe. Sujet intelligemment traité. Construction complexe. Personnages masculins caricaturés. Bonnes comédiennes.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Embassy
Trois femmes sont accusées de complicité dans le meurtre d'un commerçant. Or avant le crime, elles ne se connaissaient même pas. Une psychiatre est chargée d'étudier les circonstances et les motivations de l'affaire. L'une des accusées, Christine, se mure dans le silence et chacune des deux autres affirme avoir été seule à agir. Christine est une simple ménagère qui menait une vie routinière auprès de son mari et de ses enfants. Annie travaillait comme serveuse dans un bar où elle se défendait avec humour contre les mauvaises plaisanteries des clients. Andréa était la secrétaire particulière d'un industriel. Chacune entretenait envers les hommes des frustrations qui n'attendaient qu'une occasion d'éclater.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce premier film d'une cinéaste hollandaise prend vite l'allure d'un pamphlet féministe. Le sujet est pourtant intelligemment traité dans une construction complexe où les éléments du crime sont rappelés de façon fragmentaire à travers les démarches de la psychiatre. Si les motivations des meurtriers ne sont jamais exprimées de façon explicite, elles ressortent pourtant clairement à travers les méandres du récit. D'autres notations critiques s'ajoutent pour faire de l'ensemble un constat éloquent de griefs divers. Les comédiennes emportent les honneurs de l'interprétation face à des partenaires masculins réduits à des caricatures.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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