Une ancienne tenancière de maison close prépare un film sur sa vie. Sujet tiré d'un livre de Xaviera Hollander. Plaisanteries grossières. Mise en scène limitée. Interprétation indigente.
C'est là le troisième film qui exploite la notoriété douteuse du livre "The Happy Hooker" et il semble vraiment que le filon soit épuisé. Le scénario s'étire en plaisanteries grosses et grasses et la mise en scène se limite à souligner les effets burlesques ou à faire défiler des jolies filles plus ou moins vêtues. Il n'y a dans tout cela ni esprit, ni progression, ni apparence de métier. L'interprétation varie entre l'outrance et l'indigence.
Texte : Robert-Claude Bérubé