Un détective assassiné se réincarne en un chien afin d'éclaircir le meurtre d'une jeune femme qu'il était chargé de protéger. Scénario artificiel. Mise en scène laborieuse. Interprétation acceptable.
Tablant sur le succès populaire de HEAVEN CAN WAIT, Joe Camp a cru trouver dans une fantaisie similaire des années 50, YOU NEVER CAN TELL, le sujet idéal pour utiliser le petit chien Benji dont il a fait une vedette de cinéma. Le comédien Chevy Chase apparaît donc au début et en finale et se contente pour le reste de commenter en voix-off les allées et venues du chien dans lequel son personnage est censé s'être réincarné. Le résultat se révèle plutôt laborieux et l'aspect artificiel du produit apparaît plus évident quand on sait que certaines scènes qui sont censées se situer à Londres ont été tournées à Montréal. Benji est tout de même bien dressé.
Texte : Robert-Claude Bérubé