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L'Ange de la vengeance (Ms. 45)

É.-U. 1980. Drame policier de Abel Ferrara avec Zoë Tamerlis, Editta Sherman, Albert Sinkys. Après avoir tué son violeur, une jeune muette traumatisée par son expérience se fait justicière la nuit grâce à l'arme de son agresseur. Version féminine et outrancière de "Death Wish". Production modeste au traitement souvent irréaliste. Nombreux des effets à sensation. Mise en scène peu subtile. Interprétation sans finesse.

13 ans +
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L'Ange de la vengeance (Ms. 45)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1980. Drame policier de Abel Ferrara avec Zoë Tamerlis, Editta Sherman, Albert Sinkys.

Après avoir tué son violeur, une jeune muette traumatisée par son expérience se fait justicière la nuit grâce à l'arme de son agresseur. Version féminine et outrancière de "Death Wish". Production modeste au traitement souvent irréaliste. Nombreux des effets à sensation. Mise en scène peu subtile. Interprétation sans finesse.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
France-Film
Thana, une jeune muette qui travaille dans un atelier de couture, se fait violer un jour dans une ruelle. En rentrant chez elle, elle trouve dans son appartement un voleur qui abuse d'elle à son tour. En se défendant, Thana assomme son agresseur puis le tue avec un fer à repasser. Pour se débarrasser du cadavre, elle le débite en morceaux qu'elle disperse ensuite à travers la ville. Traumatisée par son expérience, la jeune femme se fait justicière la nuit grâce à l'arme du voleur. Invitée par son patron à un bal costumé, elle s'y rend déguisée en religieuse et abat quelques hommes avant qu'une camarade ne la poignarde.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Certaines tristes réalités de la vie urbaine ont pu servir d'inspiration au récit morbide développé dans ce film, mais le traitement qu'on lui confère prend vite une allure irréaliste et outrancière. Si bien que cette version féminine de DEATH WISH, réalisée avec des moyens modestes par un réalisateur débutant, ne peut guère être prise au sérieux par un spectateur un tant soit peu critique. Il apparaît rapidement que les divers incidents ne sont là que pour donner matière à des effets à sensation. La mise en scène ne pèche pas par subtilité non plus que l'interprétation.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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