La liaison orageuse d'un financier tyrannique et d'une productrice d'émissions de télévision. Intrigue artificielle. Quelques passages bien troussés. Ensemble décevant. Interprétation acceptable.
Cela pourrait s'appeler "L'Amour chez les requins" tant l'intrigue est peuplée de personnages détestables et vénaux dont chacun cherche à profiter de l'autre. Le tout se présente avec un joli cynisme et le réalisateur parvient à trousser à l'occasion une scène enlevante, mais l'ensemble se perd en complications peu engageantes. Alan King compose un personnage d'autocrate haut en couleur et le jeu d'Ali MacGraw s'est amélioré.
Texte : Robert-Claude Bérubé