Cette démonstration par l'absurde de l'influence du cinéma présente des aspects insolites mais le traitement d'ensemble est par trop inégal et s'avère finalement décevant. Les références filmiques qui se bousculent dans les images et le dialogue attirent l'intérêt du cinéphile. Le récit manque de cohésion cependant et le réalisateur sacrifie souvent la logique narrative aux effets faciles. La réalisation technique n'est pas d'une qualité constante même si certains passages retiennent l'attention par leur conception bizarre. Dennis Christopher compose un personnage à la fois étrange et pathétique.
Texte : Robert-Claude Bérubé