Fr. 1980. Comédie de moeurs de Claude Faraldo avec Jean-Pierre Sentier, Jean-François Stévenin, Catherine Lachens. Deux ouvriers dans la quarantaine qui partagent le même appartement, décident d'abandonner leur travail et de trouver des moyens plus rapides de faire de l'argent. Intrigue un peu dispersée, mais néanmoins touchante. Intérêt soutenu par l'accumulation de détails cocasses ou surprenants. Réalisation manquant un peu de rigueur. Interprétation acceptable.
Deux ouvriers dans la quarantaine qui partagent le même appartement, décident d'abandonner leur travail et de trouver des moyens plus rapides de faire de l'argent. Intrigue un peu dispersée, mais néanmoins touchante. Intérêt soutenu par l'accumulation de détails cocasses ou surprenants. Réalisation manquant un peu de rigueur. Interprétation acceptable.
Ce film se présente comme une version libertaire en mineur des thèmes anarchiques abordés par l'auteur dans THEMROC. Les personnages sont des ratés débonnaires, vaguement homosexuels, dont les comportements sont décrits avec un mélange de sympathie et de dérision. L'intrigue n'est pas très serrée, mais les incidents qui se succèdent soutiennent l'intérêt par leurs détails cocasses ou surprenants. Si la réalisation ne pèche pas par souci de rigueur, elle ne tombe pas non plus dans l'insouciance affectée. Sans se révéler particulièrement profond, l'ensemble ne laisse pas d'être divertissant et même touchant. L'interprétation est plus qu'acceptable.
Texte : Robert-Claude Bérubé