Ça peut pas être l'hiver, on n'a même pas eu d'été

Can. 1980. Drame psychologique de Louise Carré avec Charlotte Boisjoli, Jacques Galipeau, Céline Lomez. Devenue veuve à cinquante-sept ans, une mère de famille prend son avenir en mains. Scénario intéressant. Mise en scène sans prétention. Approche chaleureuse des personnages. Interprétation nuancée de C. Boisjoli. (sortie en salle: 19 juin 1980)

Ça peut pas être l'hiver, on n'a même pas eu d'été (Ça peut pas être l'hiver, on n'a même pas eu d'été)

Général

Can. 1980. Drame psychologique de Louise Carré avec Charlotte Boisjoli, Jacques Galipeau, Céline Lomez.

Devenue veuve à cinquante-sept ans, une mère de famille prend son avenir en mains. Scénario intéressant. Mise en scène sans prétention. Approche chaleureuse des personnages. Interprétation nuancée de C. Boisjoli. (sortie en salle: 19 juin 1980)

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Genre :

Drame psychologique

Année :

1980

Durée :

87 min.

Réalisation :

Louise Carré

Photographie :

Robert Vanherweghem

Pays :

Canada
Québec

Distributeur :

Lapointe Films

Producteurs :

Interprètes :

Charlotte Boisjoli
Jacques Galipeau
Céline Lomez

Devenue veuve à cinquante-sept ans, Adèle Marquis reste seule dans la grande maison du bord du fleuve où elle a élevé huit enfants. Après une période de dépression aggravée par un état financier périlleux, elle réagit en prenant en mains son destin. Pour garder la maison, elle décide de prendre un pensionnaire et change son apparence sur les conseils de sa bru préférée, Lise. Elle s'intéresse au baseball, lie amitié avec son pensionnaire, directeur d'une école de conduite, et songe à réaliser un vieux rêve de voyages à l'étranger.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Si le sujet n'apparaît pas tout à fait neuf, surtout à ceux qui ont connu LA VIEILLE DAME INDIGNE, il y a pourtant assez d'originalité dans le traitement pour retenir l'intérêt. L'intrigue progresse avec une calme assurance à l'aide de scènes clés décrivant les étapes de l'évolution de l'héroïne, une Québécoise d'âge mûr qui fait sa propre petite révolution tranquille. Il y a de la chaleur dans l'approche et les relations entre les personnages sont évoquées avec finesse et sobriété dans une mise en scène sans prétention que n'infirment pas quelques maladresses. Charlotte Boisjoli joue avec les nuances voulues.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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