En 1942, des élèves pensionnaires dans un collège religieux cherchent à rencontrer des filles d'un couvent voisin. Récit anecdotique. Ton assez juste. Interprétation acceptable.
Depuis longtemps mêlé au monde du cinéma, Bernard Revon a travaillé aussi bien avec Carné qu'avec Truffaut. Pour son premier essai à la réalisation d'un film, il a transformé ses propres souvenirs de collège, confondant semble-t-il ses rêves d'adolescent avec la réalité de l'époque. Le récit est anecdotique mais le ton est assez juste et l'intérêt se maintient en dépit de facilités momentanées. Les jeunes jouent avec assez de naturel même si les dialogues apparaissent quelque peu apprêtés.
Texte : Robert-Claude Bérubé