Can. 1979. Comédie dramatique de Paule Baillargeon, Frédérique Collin avec Michèle Mercure, Han Masson, Raymond Cloutier. Après son mariage avec un jeune musicien, une danseuse revient au bar "topless" où elle travaille pour la réception. Intrigue confuse. Esquisse d'un pamphlet féministe. Mise en scène lourde. Interprétation inégale. (sortie en salle: 29 mai 1980)
Après son mariage avec un jeune musicien, une danseuse revient au bar "topless" où elle travaille pour la réception. Intrigue confuse. Esquisse d'un pamphlet féministe. Mise en scène lourde. Interprétation inégale. (sortie en salle: 29 mai 1980)
A travers une intrigue confuse et une mise en scène guère plus éclairante, on croît distinguer l'esquisse d'un pamphlet féministe. Les auteurs n'apportent rien de bien neuf au sujet et se contentent d'enfoncer des portes ouvertes en caricaturant les positions. Une bonne part d'improvisation se fait sentir dans l'évolution des situations et la caractérisation des personnages. Certains moments retiennent l'attention, grâce surtout à l'interprétation sensible de quelques jeunes actrices.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Richard Gay - Le Devoir
Malheureusement, les auteurs (Baillargeon et Colin) de LA CUISINE ROUGE n'ont pas su investir leur métaphore d'une société perdue de suffiisamment d'élèments et de situations signifiantes. L'ensemble manque de relief, se renouvelle mal et perd ainsi son intérêt.
Nathalie Petrowski - Le Devoir
Film-métaphore pour une société en péril, LA CUISINE ROUGE est une oeuvre formellement imparfaite et pourtant audacieuse qui témoigne de la vitalité de l'écriture féminine et féministe même si cette écriture est à l'occasion secondée par une présence masculine et ouverte.
Franco Nuovo - Le Journal de Montréal
LA CUISINE ROUGE est un film en tableaux ; des peintures tantôt sombres, déprimantes mais combien réalistes, puis d'autres plus claires, symptômes d'une éventuelle ouverture, d'une libération possible, d'un espoir ou même d'une banale mais réelle prise de conscience.