Après une série d'oeuvres socialement engagées, Pétri prétend livrer cette fois un simple divertissement mais on discerne vite, à travers les méandres d'une comédie apparentée au théâtre de l'absurde, des aperçus critiques sur une société livrée à l'incurie, à la folie et à la violence. Le propos apparaît cependant quelque peu confus même si les situations sont posées avec un sens précis du grotesque et de l'humour noir. Giannini ne se renouvelle guère mais Bonacelli compose bien son personnage de bourgeois désaxé.
Texte : Robert-Claude Bérubé