Fr. 1979. Film d'essai de Alain Cavalier avec Alain Cavalier. Brisé par la mort de sa femme, un cinéaste dont la tête est entourée de bandelettes se met à peindre en noir les murs et la fenêtre de la chambre de son appartement. Expérience autobiographique poignante mais plutôt hermétique. Film minimaliste, tourné en sept jours et constitué de sept bobines d'environ dix minutes chacune. Délectation morose dans le propos.
Brisé par la mort de sa femme, un cinéaste dont la tête est entourée de bandelettes se met à peindre en noir les murs et la fenêtre de la chambre de son appartement. Expérience autobiographique poignante mais plutôt hermétique. Film minimaliste, tourné en sept jours et constitué de sept bobines d'environ dix minutes chacune. Délectation morose dans le propos.
Réalisé six ans après la mort accidentelle de sa femme, la comédienne Irène Tunc, ce film minimaliste d'Alain Cavalier, à mi-chemin entre le poème cinématographique et le journal intime, se révèle une expérience autobiographique poignante mais plutôt hermétique. Tournée en sept jours et constituée initialement de sept bobines d'environ dix minutes chacune, l'oeuvre traduit, avec sincérité mais dans un style très personnel, toute la souffrance du cinéaste. Néanmoins, si la douleur de Cavalier est réelle, une certaine délectation morose pointe ici et là dans le propos.
Texte : Olivier Lefébure