É.-U. 1978. Drame social de Michael Cimino avec Robert De Niro, Christopher Walken, Meryl Streep. Trois jeunes hommes travaillant à la même usine s'engagent dans l'armée pour aller combattre au Vietnam. Vaste fresque à la mise en scène vigoureuse. Intéressantes observations de moeurs. Approche symbolique intrigante. Interprétation convaincue.
Trois jeunes hommes travaillant à la même usine s'engagent dans l'armée pour aller combattre au Vietnam. Vaste fresque à la mise en scène vigoureuse. Intéressantes observations de moeurs. Approche symbolique intrigante. Interprétation convaincue.
Avec un premier film plutôt moyen (THUNDERBOLT AND LIGHTFOOT), Michael Cimino ne nous avait guère préparés à ce projet ambitieux sur les répercussions de la guerre du Vietnam. THE DEER HUNTER impressionne tant par l'ampleur de sa vision que par la vigueur de la mise en scène. Alternant entre des scènes de vie courante et des expériences de guerre confinant au cauchemar, il offre d'intéressantes observations de moeurs comme des approches symboliques intrigantes au long d'une vaste fresque. Les acteurs jouent avec une conviction prenante.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Philippe Garnier - Libération
THE DEER HUNTER n'aurait pas marqué les esprits à ce point s'il n'y avait tant de vie dans ces images, sans leur texture, pas tant dans les morceaux de bravoure justement célébrés (...) que dans certains plans de coupe. (...) le film est aussi le plus bel enterrement jamais célébré de l'Amérique des ailerons de voiture. (Texte paru en 2005)
Claude Fachard - Le Pélerin
Comme les grands maîtres (...), Cimino ne s'embarrasse pas de nuances. D'un côté les méchants barbares, de l'autre les Américains martyrs. Injuste et raciste, son film y gagne en efficacité et en puissance. C'est un monument de violence et de parti pris. Au spectateur de comprendre... (Texte paru en 1979)
Théodore Louis - La Libre Belgique
La première partie est (...) la moins intéressante (...). Non qu'elle soit exempte de qualités (...). Mais tant de maîtrise ne saurait masquer d'étroites limites esthétiques: celles d'un réalisme expressionniste à fleur de peau. (...) Oeuvre inégale, (...) mais remarquable: (...) la meilleure que nous ayons [vu] sur la guerre du Vietnam. (Texte paru en 1979)
Martin Malina - Montreal Star
It doesn't matter who wins or loses but how stylishly the game is played. The Vietnam war is reduced to an old-fashioned test of manly courage. (...) Despite its faults (the list grows as the film stumbles on to a melodramatic conclusion), THE DEER HUNTER should be seen. (Texte paru en 1979)
François Chalais - Le Figaro Magazine
Lourdement, la caméra insiste sur les vilennies des uns et sur la noblesse des autres. Cela va même jusqu'à la calomnie. (...) Hélas! on ne convainc que (...) [les] convaincus. Que je ne voie dans un tel ouvrage qu'un film pompeux, démonstratif et médiocre, doublé d'une mauvaise action, ne changera rien. (Texte paru en 1979)
Yves Taschereau - L'Actualité
Cet extraordinaire "spectacle" de trois heures raconte une histoire qui touche à la guerre du Vietnam avant, pendant et après. Le film est spectaculaire au possible, magistralement réalisé et plaira énormément au public. Certaines séquences, où les personnages jouent à la roulette russe, (...) sont tout simplement hallucinantes. (Texte paru en 1979)
Arthur Knight - The Hollywood Reporter
As director (...), Cimino has done an incredible job. There is a unity of vision here that not only balances the script, but the performances and the look of this film as well. It makes De Niro a shoo-in for an Academy nomination (...), Vilmos Zsigmond for the gritty feel of a steel town and the sweat of a sundrenched jungle. (Texte paru en 1978)
Didier Decoin - VSD
Sur le plan de l'écriture cinématographique, il est indéniable que nous sommes en présence d'une oeuvre magistrale. (...) Robert de Niro (...) est peut-être un peu trop crispé. Son personnage de marginal l'exige, c'est vrai. Je lui préfère Christopher Walken, plus chaleureux. (Texte paru en 1979)
Louis Chauvet - Le Figaro
Après trois heures de projection qui n'en paraissent qu'une, on sort de la salle saisi par l'émotion d'avoir vu non point un film, ni même un beau film au sens rituel du mot, mais une oeuvre au sens le plus haut. (...) la prodigieuse interprétation de Robert de Niro parachève cette fresque totale. (Texte paru en 1979)
Michel Boujut - Les Nouvelles Littéraires
Force est de reconnaître (...) [la] maîtrise de ce réalisateur (...), la densité de ses plans, le rythme et le fonctionnement interne de chaque séquence, son sens de l'ellipse et du découpage. Le cinéma de ce nouveau "primitif" (...) est surtout d'une grande intensité physique, tout de fulgurances, d'émotions primordiales. (Texte paru en 1979)
Par : Jonathan Therrien, Beloeil
Un chef d'oeuvre de bout en bout.
J'attribue à ce film la Cote