Ces trois sketches, dont le dernier ferait presque à lui seul un long métrage sont d'esprit et de qualités fort divers. Le premier relève de la galipette polissonne, le deuxième est une grosse farce balourde parodiant Hemingway alors que le troisième, beaucoup mieux réussi, présente une satire assez mordante du snobisme intellectuel. Réalisée et interprétée avec saveur par un Alberto Sordi en bonne forme, cette partie finale retient seule l'attention dans un ensemble par trop disparate.
Texte : Robert-Claude Bérubé