Un étudiant apprend que sa mère souffre de leucémie et s'emploie à adoucir ses derniers jours. Traitement ambigu. Mise en scène soignée mais artificielle. Acteurs jouant avec sensibilité.
Décidément, on meurt beaucoup de leucémie au cinéma ces années-ci. Il semble que ce soit une maladie à la mode pour les amateurs d'histoires sentimentales. Le réalisateur Élie Chouraqui cette fois a porté l'attention sur un amour entre un fils et sa mère, sans oublier les accents oedipiens. Il a fait du travail soigné, fignolé même, et les acteurs jouent avec sensibilité sans pourtant que l'ensemble en devienne vraiment convaincant. Car il reste une part d'artifice dans cette approche toute en beauté factice.
Texte : Robert-Claude Bérubé