Les Routes du Sud

Name: Routes du Sud, Les
Director: Joseph Losey
Genre: Drame psychologique
Duration: 100 min.

Fr. 1978. Drame psychologique de Joseph Losey avec Yves Montand, Miou-Miou, Laurent Malet. Un scénariste d'origine espagnole s'interroge sur sa vie après la mort de sa femme dans une mission clandestine. Sujet intéressant. Climat mélancolique. Rythme mesuré. Habile utilisation des décors. Interprétation juste.

Les Routes du Sud (Les Routes du Sud)

Général

Fr. 1978. Drame psychologique de Joseph Losey avec Yves Montand, Miou-Miou, Laurent Malet.

Un scénariste d'origine espagnole s'interroge sur sa vie après la mort de sa femme dans une mission clandestine. Sujet intéressant. Climat mélancolique. Rythme mesuré. Habile utilisation des décors. Interprétation juste.

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Genre :

Drame psychologique

Année :

1978

Durée :

100 min.

Réalisation :

Joseph Losey

Scénario :

Jorge Semprun

Photographie :

Gerry Fisher

Musique :

Michel Legrand

Montage :

Reginald Beck
Marie Castro

Pays :

France
Espagne

Distributeur :

Films Mutuels

Interprètes :

Yves Montand
Miou-Miou
Laurent Malet
France Lambiotte
Jose Luis Gomez
Jean Bouise
Maurice Bénichou
Didier Sauvegrain
Roger Planchon

Scénariste réputé, Jean Larréa est d'origine espagnole, fils de militants qui ont quitté le pays à l'avènement de Franco. Il a continué de garder des contacts avec les mouvements anti-franquistes et a accepté des missions clandestines. En 1975, sa femme Eva le remplace dans une de ces missions pour lui faciliter une rencontre de réconciliation avec leur fils Laurent. Elle meurt dans un accident, ce qui occasionne un face-à-face entre le père et le fils. La mort de Franco sur les entrefaites amène Larréa à s'interroger sur sa propre vie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Par son thème, par sa vedette et par son scénariste, le film s'apparente à LA GUERRE EST FINIE d'Alain Resnais. Malgré les redites, le sujet reste intéressant grâce au traitement et aux variations qu'on lui apporte. Cela se présente comme un retour sur soi-même où se glisse sans doute une part d'autobiographie en même temps qu'une réflexion sur les fluctuations politiques. L'ensemble n'échappe pas à une certaine confusion morose, mais la mise en scène arrive à créer le climat de mélancolie voulu par un rythme mesuré et une habile utilisation des décors. Une interprétation retenue traduit les sentiments voulus.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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