Avec ce film, Borowczyk apporte un complément à ses CONTES IMMORAUX, ajoutant la hantise de la mort à ses jeux érotiques. Mais les liens établis ici entre éros et thanatos apparaissent fort superficiels et dépendent plus du caprice de l'auteur que d'une destinée inéluctable. La mise en images répond à certaines tendances esthétisantes et ne manque pas d'habileté à l'occasion, mais l'ensemble se révèle d'une gratuité totale et cède à de nombreuses complaisances accrocheuses et parfois grotesques. L'interprétation se révèle artificielle au possible.
Texte : Robert-Claude Bérubé