Évocation fantaisiste de la vie du célèbre peintre espagnol. Farce burlesque d'une folie débridée. Humour inégal mais nourri. Interprétation insolite de G. Ekman. (sortie en salle: 21 novembre 2007)
"Mille tendres mensonges" annonce le générique de cette comédie fantaisiste où les repères connus de la vie du grand peintre ne servent en effet que de point de départ à l'imagination débridée des auteurs. Ceux-ci font flèche de tout bois, brassant allègrement l'ironie, la caricature burlesque, la poésie surréaliste et les références filmiques dans un immense canular. L'humour n'est pas toujours d'une finesse ou d'une légèreté transcendantes, mais on s'amuse bien à la vision de cette mise en boîte sympathique de l'art et de la politique. Gosta Ekman promène à travers tout cela un air approprié de clown triste.
Texte : Robert-Claude Bérubé