Un professeur auxiliaire contesté par son milieu s'adonne à l'écriture d'un roman qui gagne le prix Goncourt. Satire manquant de mordant. Rythme hésitant. Mise en scène inégale. Bons interprètes.
Reprenant des thèmes déjà traités (en mieux) par Marcel Pagnol, Christian Gion vise sans doute à la satire, mais n'obtient guère qu'une comédie gentillette sur la vie dans un lycée de province. Les gags manquent de punch, le rythme est hésitant et la mise en scène souffre de négligences momentanées. Un certain courant de sympathie se fait cependant jour à travers les situations attendues et les interprètes tirent avec métier leur épingle du jeu.
Texte : Robert-Claude Bérubé