Il apparaît vite évident que l'analyse que fait le cinéaste d'un arriviste et de ses manoeuvres dans un milieu propice à la vénalité a une visée beaucoup plus large. L'homme s'inscrit ainsi dans un courant critique du cinéma polonais dominé par Andrzej Wajda et Krzysztof Zanussi. Son récit est mené avec vigueur et vivacité dans un tourbillon de notations brèves et colorées. Le comédien Jerzy Stuhr, qui a par ailleurs collaboré au scénario, fait une composition intéressante et complexe d'un ambitieux fébrile.
Texte : Robert-Claude Bérubé