Un dompteur de fauves participe à un concours organisé par un magazine féminin. Romantisme factice teinté d'érotisme. Mise en scène inégale. Photographie assez soignée. Interprétation artificielle.
Le réalisateur d'EMMANUELLE et autres films érotiques semble maintenant vouloir donner dans le romantisme. Mais il s'agit d'un romantisme factice et peu convaincant suggéré à coups d'effets d'une artificialité flagrante. Le début du film s'annonce comme une satire à rebours des concours de beauté et du féminisme triomphant, mais la deuxième moitié prend la contrepartie de cette orientation pour aboutir à un film hypocrite et racoleur. La photographie est assez soignée dans l'ensemble, mais les comédiens n'ont guère que des personnages falots à faire vivre.
Texte : Robert-Claude Bérubé