Mêlant maladroitement les éléments des films de motards à ceux des productions centrées sur les poursuites en automobiles, le film ne semble avoir d'autre but que de satisfaire à peu de frais les amateurs de frissons faciles. Les personnages ne sont guère que des pantins puisés au musée des clichés et la conception d'ensemble reflète une vision paranoïaque de la société. La mise en scène ne fait montre ni de talent, ni d'intelligence, la construction dramatique s'avère boiteuse et l'interprétation est terne.
Texte : Robert-Claude Bérubé