Remarquable

L'Empire de la passion (Ai No Borei)

Name: Empire de la passion, L'
Director: Nagisa Ôshima
Genre: Drame fantastique
Duration: 105 min.

Jap. 1978. Drame fantastique de Nagisa Oshima avec Kazuko Yoshiyuki, Tatsuya Fuji, Takahiro Tamura. Deux amants qui ont supprimé un mari gêneur sont hantés par le fantôme de leur victime. Thème fantastique bien traité. Mise en scène rigoureuse. Rythme plutôt lent. Nature admirablement photographiée. Interprétation convaincante.

L'Empire de la passion (Ai No Borei)

18 ans +

Jap. 1978. Drame fantastique de Nagisa Oshima avec Kazuko Yoshiyuki, Tatsuya Fuji, Takahiro Tamura.

Deux amants qui ont supprimé un mari gêneur sont hantés par le fantôme de leur victime. Thème fantastique bien traité. Mise en scène rigoureuse. Rythme plutôt lent. Nature admirablement photographiée. Interprétation convaincante.

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Genre :

Drame fantastique

Année :

1978

Durée :

105 min.

Réalisation :

Nagisa Ôshima

Scénario :

Nagisa Ôshima

Photographie :

Yoshio Miyajima

Musique :

Tôru Takemitsu

Montage :

Keiichi Uraoka

Pays :

Japon
France

Distributeur :

France-Film

Interprètes :

Kazuko Yoshiyuki
Tatsuya Fuji
Takahiro Tamura
Takuzô Kawatani
Akiko Koyama
Taiji Tonoyama
Sumie Sasaki
Masami Hasegawa

Dans un village japonais, à la fin du siècle dernier, la femme d'un conducteur de pousse-pousse se laisse courtiser par un jeune homme qui finit par devenir son amant. Ensemble, ils décident de supprimer le mari gêneur. Ils accomplissent leur forfait par une nuit d'hiver, puis jettent le cadavre dans un puits abandonné en forêt. Trois ans plus tard, les voisins jasent sur la disparition de l'homme prétendument parti à Tokyo. Les amants meurtriers sont hantés par le fantôme de leur victime et finissent par éveiller les soupçons d'un policier.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ceux qui, trompés par le titre, s'attendent à un nouvel EMPIRE DES SENS seront sans doute déçus par la sobriété mise par l'auteur dans l'évocation de la passion. La mise en scène est d'une belle rigueur et le fantastique s'inscrit dans le récit avec un naturel surprenant. Le tout se déroule à un rythme plutôt lent dans une nature belle et indifférente admirablement photographiée. Dans sa composition et son imagerie, le film fait penser au KWAÏDAN de Masaki Kobayashi. L'interprétation est d'une force convaincante.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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