Une semaine avant sa libération, un homme s'évade de prison pour se rendre au chevet de son jeune fils malade. Récit simple mené avec sûreté. Mise en scène honorable. Interprétation valable.
En passant à la réalisation, l'acteur George Peppard fait montre d'une tendance sentimentaliste inattendue. Le portrait qu'il trace de son homme en fuite, taciturne mais sensible, dur mais honnête, victime d'une erreur judiciaire de surcroît, est fait pour lui attirer toutes les sympathies en dépit des apparences défavorables du début. Le récit est mené avec sûreté malgré un certain morcellement dans la narration. Pour un premier essai, ce n'est pas déshonorant, d'autant que Peppard a sa présence habituelle et dirige valablement ses partenaires.
Texte : Robert-Claude Bérubé