Fils d'une mère juive de famille bourgeoise, Ernesto grandit à Trieste au début du siècle. À dix-huit ans, il travaille comme comptable chez un marchand de farine et se laisse entraîner dans une liaison homosexuelle par un ouvrier. Il ne tarde pas à prendre de l'ascendant sur son amant plébéien et le laisse tomber lorsqu'il juge cette liaison nuisible à son ascension sociale. Ernesto rêve de devenir violoniste virtuose et accepte de donner des leçons à un adolescent aux manières gracieuses, Ilio. Il fait ainsi la connaissance de la soeur jumelle de son élève, Rachel, et des plans de mariage s'ébauchent.
L’AVIS DE MEDIAFILM
Mi-satirique, mi-cynique, le film illustre la rentrée dans le rang d'un jeune non-conformiste dans une société d'allégeance bourgeoise. Le contexte social du début du siècle est décrit avec un soin minutieux alors même que le cinéaste s'attarde sur certains aspects audacieux de son récit. Il en résulte une fresque colorée mais plutôt superficielle, plus propre à épater le badaud qu'à le faire réfléchir. Certains éléments de la condition sociale du protagoniste restent assez obscurs ou délibérément brouillés. Le jeune Martin Halm joue avec une certaine aisance.
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