Le réalisateur s'inspire d'un roman qui fit scandale en Italie par son goût de la provocation et l'imite servilement dans sa volonté de présenter crûment les choses et de les appeler par leur nom. La première surprise passée, le développement apparaît vite fastidieux par sa superficialité et l'inanité de ses bravades adolescentes et de ses caricatures faciles. D'autant que la mise en scène ne fait pas montre d'un génie particulier non plus que l'interprétation d'une conviction intime bouleversante.
Texte : Robert-Claude Bérubé