La fille d'un gangster assassiné sert de medium à l'esprit vengeur de son père. Scénario chargé de clichés. Invraisemblances et anachronismes. Interprètes peu convaincus.
Praticien du fantastique tant au cinéma qu'à la télévision, Curtis Harrington n'a pas trouvé cette fois la matière voulue pour exercer de façon satisfaisante son talent particulier. Le scénario se nourrit d'éléments empruntés à divers autres films du genre et le produit fini fourmille d'invraisemblances de détail et d'anachronismes dont le plus évident est la présentation d'un film de 1958 dans un contexte situé en 1951. Les acteurs ont l'air aussi peu convaincus que possible.
Texte : Robert-Claude Bérubé