Un agent secret est chargé d'enquêter sur l'assassinat de deux trafiquants d'armes. Ton de parodie. Effets appuyés. Mise en scène lourde. Interprétation artificielle.
En 1965, Lindsay Shonteff avait offert un succédané à James Bond dans un film intitulé THE SECOND BEST AGENT IN THE WHOLE WIDE WORLD. Douze ans plus tard, il a décidé de reprendre ce filon. L'aventure se déroule sur un ton avoué de parodie, mais l'inspiration vole bas et les effets sont appuyés au point de perdre toute efficacité. Le dialogue est semé de calembours pénibles et les plaisanteries sont répétées ad nauseam. Une interprétation artificielle accentue encore le caractère fabriqué des situations.
Texte : Robert-Claude Bérubé