En quatre heures de projection, le film présente un survol de diverses luttes révolutionnaires au long des deux dernières décennies. Le premier volet de cent-vingt minutes, intitulé "Les Mains fragiles" s'attache surtout à la guerre du Vietnam et aux manifestations de mai 68 en France. Le deuxième, "Les Mains coupées", consacré aux années 70, aborde des sujets plus nombreux comme le Chili, le printemps de Prague, les atermoiements sur la mise au point du programme commun de la gauche française, le terrorisme allemand, etc.
L’AVIS DE MEDIAFILM
Le film s'ouvre par un véritable tour de force sur le plan du montage alors que la séquence de générique mêle les références au CUIRASSÉ POTEMKINE aux luttes actuelles de la gauche internationale. Le film se présente en même temps comme une approche documentaire et un exercice de style. Couvrant aussi bien les échecs que les victoires, les défaites que les espoirs, il offre comme un fascinant kaléidoscope d'événements. On peut discuter sur le choix ou l'ordre des éléments, mais il faut reconnaître qu'il s'agit là d'un travail intelligent en même temps que monumental, fait par un expert en la matière.
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