Un quadragénaire employé dans une quincaillerie se lance dans l'escroquerie immobilière. Intrigue quelque peu compliquée. Traitement désinvolte. Rythme allègre. Bonne interprétation.
S'il n'a pas tout le brillant et le charme de ses oeuvres précédentes, ce film n'est cependant pas indigne de Michel Deville (BENJAMIN). On y retrouve des traces de son approche douce-amère habituelle sous l'apparente désinvolture du traitement. L'intrigue est bien quelque peu compliquée et confuse, mais le rythme allègre, soutenu par la musique de Georges Bizet, retient l'intérêt. Mine de rien, la jeune Christine Dejoux tient finement sa place devant l'abattage expérimenté de Robert Lamoureux.
Texte : Robert-Claude Bérubé